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12 septembre 2006

Inverser la "fuite des cerveaux" africains

De nouveaux projets font appel aux compétences des expatriés africains

Par Gumisai Mutume

Pour les milliers d'Africains expatriés qui souhaitent contribuer au développement du continent, des initiatives visant à arrêter l'exode professionnel hors de l'Afrique offrent de nouvelles possibilités. Maintenant plus que jamais, voici "une chance non négligeable de transformer la 'fuite des cerveaux' en un nouveau 'capital de cerveaux'", note M. John Sarpong du Digital Diaspora Network Africa.

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A
Stratégie militaire iranienne <br /> La Cinquième Flotte se rétracte devant la puissance des missiles iraniens Par : Y. Mérabet<br /> L’Iran dispose d’une quantité de missiles de croisières amplement suffisante pour anéantir en grande partie, voire totalement, la Cinquième Flotte, qui se trouve à portée des lanceurs de missiles mobiles iraniens, stratégiquement installés tout au long de ses cotes montagneuses qui dominent le Golfe Persique. Par cette nouvelle ‘donne’ la Russie et les Etats-Unis sont arrivés à un accord du démantèlement du bouclier antimissile devant être installé en Europe de l’Est. <br /> <br /> L’administration Américaine minimise délibérément la vulnérabilité de sa flotte à la technologie avancée de l’Iran en matière de missiles, lesquels ont été achetés à la Russie dès le début du conflit et actuellement fabriqués en série sur le sol iranien, l’aide de la Chine et de la Corée du Nord complète la réussite de ce programme de défense. Les plus sophistiqués de ces missiles iraniens sont les « Sunburn » et les « Yakhonts », correspondants respectivement au Shahab-4 et au Shahab-5. Ce sont des missiles contre lesquels les vaisseaux de guerre américains, devant eux ils fondent comme du beurre, car ils n’ont pas de parade efficace, avertissent tous les grands experts militaires du monde. Les néoconservateurs américains provoquent délibérément des représailles de riposte iraniennes négligeant aux conséquences dramatiques contre une intervention armée US ; ils veulent sacrifier la totalité de la Cinquième flotte. Cela risque d’aboutir à un nouveau Pearl Harbor, qui créerait l’environnement politique idoine en vue d’une guerre totale contre l’Iran et d’actions armées s’étendant à l’ensemble de la région du Golfe Persique. Toutes les bases militaires opérationnelles américaines se trouvent dans les pays arabes domestiqués par les américains et le sionisme. La cinquième flotte dont on vient de parler a son QG dans le petit Etat de Bahreïn, situé face à l’Iran, dans le Golf Persique à une parfaite portée des missiles air-mer iraniennes. La base de la cinquième flotte, au Bahreïn, n’est qu’à 150 miles marins de la côte iranienne, et elle serait elle-même facile à la portée d’une nouvelle génération de missiles air-mer iraniens. Par ailleurs, n’importe quel bâtiment de la Navy, dans le terrain d’opération confiné du Golfe Persique, aurait des difficultés à manœuvrer et se trouverait à faible distance de la côte rocheuse et en dents de scie de l’Iran, tout au long du Golfe Persique, jusqu’à la Mer d’Arabie. Cinq porte-avions et six portes-hélicos patrouillant dans les eaux du Golf Persique et de l’Océan indien seront mobilisés dans le cas ou les Etats-Unis persistent sur leur erreur pour envahir l’Iran, reste à comprendre que toute cette armada américaine massée dans la région, n’est qu’une forme d’intimidation connue et une ‘dissuasion périmée’ qui risquent de mettre définitivement fin au mythe de la suprématie militaire des Etats-Unis, engagée déjà dans son déclin. La Russie n’accepterait jamais que l’armée américaine camperait ses frontières, dans le but d’envahir plus tard la le reste du monde, dont la Russie blanche, ferait partie dans la prochaine étape. Le projet de bouclier antimissile imaginé sous la présidence de George Bush prévoyait l'implantation de missiles d'interception en Pologne et d'une station radar en République tchèque dans le but d’intercepter en cas de guerre les missiles Russes et éventuellement ceux iraniens. L'éventualité d'une présence militaire américaine accrue dans une zone que la Russie considère comme faisant partie de sa sphère d'influence avait soulevé l'hostilité farouche de Moscou pour se dégénérer encore une fois en guerre froide. La Russie membre du conseil de sécurité et deuxième puissance militaire mondiale, reste éternellement méfiante à l’égard du des américains, d’Israël, de l’Union européennes et surtout de certains pays arabes égarés, alliés au sionisme et sous domination américaine comme: l’Egypte, l’Arabie Saoudite et le Maroc, elle est seul en mesure de prendre des décisions fermes pour épargner la région du Moyen-Orient du pire. L’Iran pays musulman par excellence, deuxième puissance militaire et économique du Moyen-Orient, doit aussi se porter garante de l’unité du monde musulman et de son Islam et protéger la région de la convoitise des croisés; cet engagement lui a valu qu’il soit mis dans l’œil du cyclone. L’Iran a était discrètement surarmé par la Russie et la Chine faire face aux éventuelles attaques américaines et/ou européennes. L’Iran a commencé à acheter de la technologie militaire à la Russie peu après que celle-ci se soit rétractée, en 2000, du Gore-Chernomyrdin Protocol (Protocole Gore-Chernomyrdin), lequel limitait les ventes d’équipement militaire par la Russie à l’Iran. À la suite de quoi, la Russie se mit à vendre à l’Iran de la technologie militaire susceptible d’être utilisée dans n’importe quel conflit avec les États-Unis, notamment des systèmes de défense anti-aérienne et des missiles sol-mer, équipements dans lesquels la Russie s’était spécialisée précisément afin de contrebalancer l’écrasante supériorité maritime des États-Unis. Des usines de production de missiles ont été construites par les Chinois et les Russes spécialement pour faire face à une longue guerre contre les Etats-Unis et leurs alliés. L’Iran produit en série, le missile SS-N-22, dit « Sunburn », atteint la vitesse de mach 2,5, soit 1 500 miles/heure. Il utilise la technologie furtive et sa portée atteint les 130 miles. Il véhicule une tête explosive conventionnelle de 750 livres, capable de détruire la plupart des bâtiments de guerre, ce missile a était amélioré par les iraniens pour recevoir une tète nucléaire. Plus préoccupant encore est le SSN-X-26 de fabrication russe, dit « Yakhont ». C’est un missile de croisière d’une portée de 185 miles, qui rend tous les bâtiments de l’US Navy présents dans le Golfe Persique vulnérables. Plus grave : les Yakhonts ont été mis au point spécifiquement pour être utilisés contre des porte-avions, et ils ont été vendus par la Russie aux pays amis fidèles à la politique russe. Plus encore, les missiles Yakhont et Sunburn sont conçus pour esquiver les radars de surveillance Aegis, actuellement équipant les bâtiments de l’US Navy, grâce à leur technologie furtive et à leurs manœuvres en vol à très basse altitude, qui épousent les aspérités du terrain. Dans leur approche terminale, ces missiles adoptent des trajectoires d’esquive qui leur permettent d’échapper aux tirs anti-missiles terre-mer. Si importante est la menace représentée par les Sunburn, les Yakhonts et d’autres missiles mis au point par la Russie et vendus par elle à la Chine, à l’Iran et à d’autres pays. Tout cela, fait mal au cœur Israël et Benyamin voyant la menace de sa sécurité s’élargissant à tous les horizons commencent à avoir la fièvre et reproche à poutine la vente de ces armes à ses ennemis jurés. Une bonne nouvelle pour les pays en guerre avec Israël et les Etats-Unis ; le service de testage des armes du Pentagone a pris la décision, cette année, de cesser la production de tous les nouveaux types de porte-avions tant qu’une défense anti-missile efficace n’aurait pas été mise au point. A présent les Etats-Unis sont dans l’incapacité d’envahir l’Iran ni par mer, ni par air, si une attaque contre l’Iran devait intervenir, elle entrainement assurément la destruction sa marine de guerre, la destruction de l’USS entreprise fleuron de la Navy US Force entrainera la mort de 5000 hommes qui servent ce navire de soutien et le reste des forces navales. Des pertes ultérieurs en termes de croiseurs par mer faire la guerre à l’Iran et doivent se retirer par la petite porte des négociations. Quant aux pertes ultérieures en termes de croiseurs de soutien et d’autres forces navales appartenant à la Cinquième Flotte dans le Golfe Persique, elles seraient catastrophiques. Les Etats-Unis veulent éviter une catastrophe similaire à Perl Harbor, ou l’attaque par missiles de croisières iraniens rééditerait la même catastrophe qui a envoyé au fond de l’océan cinq bâtiments, la destruction de 188 avions et la mort de 2 333 soldats américains ce qui a entrainé très rapidement la déclaration d’une guerre totale contre le Japon par le Congrès des Etats-Unis. Les Etats-Unis n’ont plus de moyens financiers et le soutient des Nations-Unis pour faire face à une éventuelle déclaration de guerre entre les deux pays. Une déclaration d’une guerre totale contre l’Iran par le Congrès US entraînerait une campagne de bombardements intensifs sans l’intervention de l’US Navy et une grave aventure qui mènera à la débâcle de l’armée américaine, comme au Viêt-Nam et n’entraîner aucun changement dans la région, bien au contraire elle renforcera la solidarité entre les pays du monde musulman. Le plan d’attaque de l’Iran par les États-Unis sous les mandats Bush prévoyait de sacrifier la Cinquième flotte afin de justifier une réplique nucléaire. Il ne s’agit pas là d’un scénario hypothétique, mais d’une option discutée au sein de l’état-major interarmes US. Selon les informations, recueillis auprès de la presse américaine spécialisée, l’amiral William Fallon a fait savoir que si un tel ordre d’attaquer l’Iran était donné, il refuserait de le suivre et présenterait sa démission, ainsi que celle de l’ensemble de l’état-major du Centcom. C’est pour une résistance des officiers supérieurs de la Navy et de l’Army qui ont empêché les néoconservateurs et l’Air Force de lancer ces opérations suicidaires. Des jeux stratégiques mis au point par le Pentagone devaient servir à tester une série de nouveaux concepts opérationnels, recours à un ensemble d’attaques asymétriques, à des stratégies utilisant des navires civils maquillés afin de lancer des offensives, des avions sans pilote , des avions pour des attaques kamikazes , et des missiles de croisière Silkworm, c’est la quasi-totalité de la Cinquième Flotte qui s’est retrouvée par le fond et par le piège . Les simulations ont révélé à quel point des stratégies asymétriques étaient susceptibles de tirer profit de la vulnérabilité de la Cinquième Flotte face à des missiles de croisière terre-mer, en particulier dans les eaux confinées du Golfe Persique. Des fuites rapportées par la presse libre américaine font état de fait de ce qui suit : Prenant une décision éminemment discutable, le Pentagone choisit, tout simplement, de « remettre à flot » la Cinquième Flotte afin de poursuivre l’exercice, qui aboutit, au final, à la défaite du pays du Golfe Persique fictif choisi. Les résultats de ce test amenèrent le lieutenant général Paul Van Riper, commandant de l’État du Golfe mythique, à qualifier les résultats officiels de cet exercice de « slogans creux ». Au cours d’une interview télévisée réalisée peu après, le général Riper a déclaré : « les concepts en cours de test par le commandement ne s’étant pas révélé à la hauteur, le commandement s’est mis à réécrire le scénario de l’exerce à sa façon, afin de démontrer la validité de leurs concepts hypothétiques du départ. C’est là-dessus que porte essentiellement ma plainte. » Au début 2006, les néoconservateurs du Pentagone travaillant fidèles à l’administration Bush ont commencé à faire une promotion vigoureuse d’une nouvelle guerre contre l’Iran, en raison de la menace alléguée censée qu’est nucléaire est parfaitement légal et qu’il respecte le traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP). Depuis 2004, l’administration Bush cite des données provenant de ses services de renseignement selon lesquelles l’Iran serait en train de mettre au point des armes atomiques, et qu’il ne faut en aucun cas laisser ce pays y accéder. Bush a contraint les services de renseignement et l’AIEA à fournir de faux rapport sur l’évolution du nucléaire iranien, pour pouvoir motiver son agression. Un rapport bourré d’ambigüité fut présenté par Bush aux congrès sur le plus gros du développement nucléaire de l’Iran, disant qui aurait été mené à bien dans des usines souterraines construites à une profondeur de 70 pieds, avec des dalles de béton armé qui les protègent contre toute attaque par les armes conventionnelles connues. Quant à la protection des sites nucléaire elle sensée être protégée de nouveau par des missiles SS 330 (ou S 300) fournis par la Russie et peuvent-être fabriqués dans les usines iraniennes. A la base des déclarations des responsables iraniens, la portée du missile iranien Shahab-3 est d’environ, 3000 Km, in repérable par le système radar du bouclier antimissile européen, utilisable pour la défensive et l’offensive et dont l'Iran soit en mesure d'en produire des centaines. Un nouveau pas a était franchi par l’Iran avec les tests du Shahab-4, d’une porté de 5000 Km, ce missile est également capable de "frapper différentes cibles en même temps, alors que l’Iran est réputé disposer seulement au stade du Shahab-3, produit par centaines. Revenons au bluff américain sur la protection des installations nucléaires iraniennes, un succube qui a amené l’administration Bush à prétendre, que des armes nucléaires tactiques devraient être utilisées afin d’éliminer les installations nucléaires iraniennes. Cela occasionna une controverse enflammée entre des néoconservateurs de premier rang comme Dick Cheney et Donald Rumsfeld, et les chefs des états-majors réunis, qui restèrent catégoriquement opposés à cette éventualité, ces derniers connaissent bien la capacité de riposte de l’Iran et les conséquences qui s’en suivent. Le Pentagone s'est défendu de céder aux exigences russes, et les deux parties se sont assuré avec un accord secret a été conclu entre les deux parties rassurant Obama de ne pas vendre la technologie de missiles à longue portée aux iraniens nuisibles à la sécurité européenne. La sécurité des Etats-Unis sera également renforcée, a-t-il assuré Obama par cette phrase ; "Le meilleur moyen d'améliorer notre sécurité et la sécurité de nos alliés de manière responsable, c'est de déployer un système de défense antimissile qui réponde mieux aux menaces auxquelles nous faisons face et qui utilise des technologies éprouvées que nous paierons le juste prix", a-t-il expliqué. Le chef de la minorité républicaine de la Chambre des représentants, John Boehner, a exhorté "le président à revoir cette mauvaise décision, à se ranger aux côtés des alliés des Etats-Unis, et à faire ce qui convient pour la sécurité des Américains". M. Boehner a estimé que la décision de l'administration "renforce la Russie et l'Iran au détriment des alliés des Etats-Unis en Europe". Le jour commence à se lever sur le faux problème du nucléaire iranien et prend l’allure de la ‘ Crise de Cuba’ ou l’ex Union Soviétique utilisa la Havane pour résoudre ses différents avec Washington, la Russie vient de démanteler le bouclier anti-missile et améliorer ses relations avec les Etats-Unis, peut-être sur le dos des iraniens? Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen s'est prononcé vendredi le 11/sept./2009 pour relier "le moment venu" les systèmes de défense antimissile des Etats-Unis, de l'Otan et de la Russie. "Nos pays et nos armées vont toutes devenir de plus en plus vulnérables à des attaques de missiles et l'intérêt fondamental de l'Otan et de la Russie est d'explorer la possibilité de relier, le moment venu, les systèmes de défense antimissile des Etats-Unis, de l'Otan et de la Russie." Les loups ne se mangent pas entre eux !<br /> <br /> Conclusion<br /> Les tensions américaines secondées par celles européennes, exercées sur l’Iran mènent à une escalade avec les autres puissances majeures, comme la Russie et la Chine, qui ont fourni à l’Iran des systèmes d’armes sophistiquées susceptibles d’être utilisées contre les avant-postes militaires américains. L’administration américaine a caché à l’opinion publique états-unienne la gravité de la vulnérabilité de la Cinquième Flotte, ainsi que la manière dont elle risquerait d’être prise au piège et détruite, dans le cas d’un conflit de grande ampleur avec l’Iran. L’accord tacite du démantèlement du bouclier antimissile, n’est qu’un camouflet sur les graves erreurs commises par l’administration de Georges Bush pendants ses deux mandats. <br /> Journaliste indépendant <br /> Déposé à la presse le 16/09/2009
A
Soixante ans de dissuasion nucléaire controversés Par : Y.Mérabet<br /> La dissuasion nucléaire, dans les relations internationales, terme qui désigne une stratégie visant à décourager toute possibilité d'action hostile de la part d'une puissance ennemie. Une stratégie de dissuasion réussie implique qu'on puisse mettre l'agresseur potentiel dans un certain état d'esprit.<br /> <br /> <br /> La fin de la dissuasion nucléaire <br /> Avec elle, l’arme thermonucléaire nucléaire qui connaît un saut qualitatif, la fusion nucléaire permet d’atteindre des niveaux d’énergie sans commune mesure avec les intenses bombardements de la Seconde Guerre mondiale, y compris ceux d’Hiroshima et de Nagasaki. L’arme nucléaire la plus puissante jamais réalisée, la « Tsar Bomba » testée par les Soviétiques le 30 octobre 1961, dégage une énergie approchant l’équivalent de 60 mégatonnes de TNT. Avec de telles armes, il devient techniquement possible, pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, de rayer de la carte un pays entier tel qu’Israël, la Belgique, le Danemark ou de moins importance Israël, seulement avec une seule bombe. La Russie pourrait fabriquer à nos jour la bombe ‘H’, une arme nucléaire de plus de 100 mégatonnes de TNT pouvant rayer pour l’éternité l’Allemagne, la France et l’Angleterre à la fois, une dissuasion qui a fait frémir l’humanité pendant plus de soixante années. On le sait maintenant avec l’ouverture des archives soviétiques, le monde est passé tout près de la catastrophe nucléaire. C’est le moment de la prise de conscience des dangers de la guerre nucléaire, de l’inévitabilité de la détente voire de la coexistence pacifique, et de la nécessité de la maîtrise des armements. C’est également à la même époque que le statut de l’arme nucléaire comme instrument de dissuasion commence à être conforté avec la doctrine de riposte graduée. Alors les Etats-Unis doivent mesurer les conséquences d’une attaque suicidaire israélite sur le ‘bourbier nucléaire iranien’, l’Iran maitrise et manipule le nucléaire depuis 59 ans, bien avant les français et les russes, alors les américains et les juifs savent à qui ils ont à faire. Avant la date du soit disant le désarmement nucléaire en 1987, on était dans une logique de simple maîtrise des armements. Aujourd’hui, à l’exception notable de la Chine, toutes les puissances nucléaires officielles sont dans une phase de contraction ou de stabilisation de leurs armements nucléaires, mais nulle personne ne sait ce qui se passe en douce. La rupture de l’émergence d’une vision nouvelle de l’arme nucléaire dans les années 1995-1996, qui a consacré l’idée de ce que l’on pourrait appeler une « exception nucléaire ». C’est l’époque de l’accession de l’ensemble des membres non nucléaires de l’ONU au TNP, de la prorogation du Traité pour une durée indéterminée, de la conclusion du TICE, et enfin de l’avis consultatif de la Cour internationale de justice sur la licité de l’emploi de l’arme nucléaire (qui a eu un impact politique non négligeable). C’est à partir de cette date que les signataires du TNP se sont scindés en deux groupes; en EDAN et en ENDAN, ces derniers n’auront pas droit à la dissuasion nucléaire pour se protéger, ni même à l’accès de la technologie du nucléaire, ils doivent rentre compte aux premiers par le biais de l’AIEA. D’autres Etats comme Israël, le Pakistan et l’Inde non signataires du traité de non prolifération nucléaire ont créé un groupe rebelle violant la réglementation internationale. Le TNP a été signé par tous les États du monde sauf par l'Inde, le Pakistan et Israël qui, entre-temps se sont dotés d'un arsenal nucléaire sans réaction significative des puissances nucléaires reconnues et des instances onusiennes. Il apparait injuste de menacer l'Iran de sanctions plutôt que d'essayer de l'intégrer dans le concert des États œuvrant pour une plus grande stabilité dans cette région, qui a grand besoin. Au moment où de nouvelles sanctions contre l'Iran sont envisagées par le Conseil de Sécurité, les événements de ces dernières années sous le règne de Bush et de Sharon illustrent bien les paradoxes de cette lutte contre la prolifération nucléaire. Une attitude paradoxale des pays de l’EDAN qui laisse à désirer, Sarkozy le premier opposant du programme nucléaire iranien adopte l’arsenal nucléaire français aux nouveaux missiles, laboratoires d'essais de nouvelles armes, modernisation des sous-marins lance-engins etc. La Russie qui n’a pas de position claire envers le nucléaire iranien pour des raisons économiques, vient d'annoncer non seulement un effort de 145 milliards d'euros dans le domaine de la défense, mais aussi la construction de 50 nouveaux missiles intercontinentaux. Le Royaume-Uni estime aujourd'hui indispensable l'amélioration de sa force nucléaire. La Chine fait un effort considérable dans le domaine de la maîtrise de l'espace. Quant aux Etats-Unis, les leaderships de la compagne anti-iranienne et anti-musulmane n'abandonnent pas le projet de faire de leur pays un "sanctuaire" et la pierre angulaire du néo-colonialisme, ce qui est un facteur déstabilisateur de la dissuasion. Aujourd’hui ce qu’il est convenu d’appeler le « tabou nucléaire » se renforce de plus en plus. Soixante ans sans emploi de l’arme nucléaire, est un record, cela mérite d’être souligné et de s’assurer d’une ‘paix nucléaire’ même si chaque Etat de la planète est doté de sa propre bombe nucléaire, l’évènement des 60 années mérite d’être fêté. Pour rappel la tragédie d’Hiroshima ait eu pour effet de nous immuniser contre la ‘phobie du nucléaire’ pendant 60 ans, mais si les menaces d’Israël persistent alors là le contrat d’assurance sera résilié et notre monde disparaitra, y compris les Etats-Unis et Israël. Il est temps que ces derniers prennent conscience d’une éventuelle catastrophe nucléaire et de mesurer l’intensité et le potentiel de riposte Iranien, une attaque suicidaire d’Israël sur l’Iran telle quelle est conçue par le Pentagone est à écarter définitivement, il se pourrait que les Etats-Unis soient pulvérisés bien avant qu’Israël lâchera sa première bombe sur l’Iran, ces deux pays se sont fait trop d’ennemis. Sans doute aussi avons-nous eu de la chance, notamment en 1962. A moins qu’il ne faille y voir dans l’absence de conflit Est-Ouest l’intervention de la « Divine Providence » que Jean-Paul II mentionnait dans son testament. (L’Encyclique « Pacem in Terris » avait d’ailleurs été suscitée par la crise de Cuba.) Mais les faits sont là. L’arme nucléaire n’a pas été employée alors que les tentations n’ont pas manqué. Or plus, le temps passe, plus le tabou nucléaire se renforce. C’est une bonne nouvelle: contrairement à ce que l’on pouvait penser, les nouveaux détenteurs de l’arme nucléaire ont adopté une logique de dissuasion. L’évolution des rapports indo-pakistanais depuis la fin des années 1980 est d’ailleurs parfaitement conforme à la théorie de la dissuasion! C’est l’une des raisons pour lesquelles, la dissuasion nucléaire a été toujours plus efficace que la bombe atomique elle-même, il y ait aujourd’hui un « affaiblissement du seuil nucléaire ». Contrairement à ce qui est régulièrement colporté, il n’y a pas d’évolution de la doctrine nucléaire juive vers une « doctrine d’emploi de l’arme nucléaire» contre le monde musulman, sans exclure l’Egypte et l’Arabie Saoudite les deux principaux alliés de la cause israélite. Aucune déclaration, aucun texte officiel ne permet de dire que la doctrine américano-israélite a évolué dans ses fondements. En particulier, l’idée selon laquelle les États-Unis auraient désormais adopté une logique de « frappe préventive nucléaire » ne repose sur aucun fondement. (En revanche, la préemption a toujours fait partie des options américaines.) Quant aux soient-disant nouvelles armes nucléaires américaines, qui n’existent aujourd’hui qu’à l’état de projet, elles ne seront pas nécessairement de faible puissance, contrairement à ce que l’on a pu lire ici ou là, et surtout, elles sont destinées à une logique de dissuasion sans aucune efficacité. Mais c’est une forme de paradoxe : aux Etats-Unis, la peur du nucléaire reste intacte même si elle ne se présente pas de la même manière qu’au temps de la guerre froide, la population américaine sous tension du 11 septembre vivent dans une appréhension continuelle et comme sous la menace d'un épouvantable ouragan, capable de se déchaîner à tout instant par une attaque nucléaire sur leur sol ou une attaque spectaculaire et conventionnelle, il sont devenus vulnérables, leur dissuasion de puissance n’a pas réussi. Et non sans raison, puisque l'armement est toujours prêt.<br /> Quand la dissuasion nucléaire perd son efficacité Qu'il y ait des hommes au monde pour prendre la responsabilité des massacres et des ruines sans nombre d'une guerre, cela peut paraître incroyable ; pourtant, on est contraint de l'avouer, une surprise, un accident suffiraient à provoquer la conflagration. » Encyclique Pacem in Terris, 11 avril 1963. En effet, la plus puissante bombe conventionnelle jamais testée, la fameuse Massive Ordnance Air Blast américaine (« Mother of All Bombs »), est d’une énergie équivalente à la plus petite arme nucléaire jamais réalisée, c’était dans les années 1960, c'est-à-dire une énergie équivalente à 10-15 tonnes de TNT. Mais cette arme miniature (qui équipait notamment le mortier Davy Crockett, ainsi que les Special Atomic Demolition Munitions, « le nucléaire dans un sac à dos » n’est plus en service depuis longtemps, et les armes nucléaires les plus petites en service aujourd’hui ont une énergie bien supérieure. Tout cet arsenal nucléaire a était testé sur les humains, aux Balkans, à Gaza sur des bébés arabes, en Afghanistan, en Irak au Liban, en Afrique noire et partout là ou il y’a une revendication populaire. Cet armement est bel et bien entre les mains de groupes de résistance arabe (l’AIEA doute beaucoup sur ça). Le retour à la dissuasion par l’arme conventionnelle, la Russie vient de tester la plus puissante bombe conventionnelle de son arsenal, et prétendument du monde. Ce qui n'a pas laissé les Américains sans voix. Côté russe, on affirme que cette bombe thermobarique, ou à effet de souffle, est comparable à une bombe nucléaire et, surtout, serait quatre fois plus puissante que celle dont disposent les Etats-Unis. Signe de cette performance, la super-bombe russe a été surnommée "Père de toutes les bombes", en référence à son homologue américaine, connue sous le sigle GBU-43/B MOAB, abréviation de Massive Ordnance Air Blast Bomb (MOAB), mais que l'on assimile aussi à "Mère de toutes les bombes" [Mother Of All Bombs] qui fut testée pour la première fois en mars 2003. En réponse à l'essai de la bombe russe, les Etats-Unis ont déclaré qu'ils en possèdent une pire, note la Komsomolskaïa Pravda. Le tabloïd rapporte les propos du général américain Thomas McInerney, ancien chef d'état-major en second de l'armée de l'air des Etats-Unis, tenus sur la chaîne Fox : "Nous avons une bombe de 14 tonnes plus destructrice que la bombe russe et capable de frapper n'importe quel bunker souterrain.", D'après le Moskovski Komsomolets, il s'agirait de la GBU-43 MOP (Massive Ordnance Penetrator), une version modifiée de la MOAB et dont deux essais ont été réalisés en 2004. Outre le fait d'être guidée par satellite, comme la MOAB, cette dernière bombe a une capacité de pénétration jusqu'à 30 mètres sous le niveau du sol, la même que celle utilisée par l’armée américain pendant la guerre d’Irak détruire des bunkers abritant des petits écoliers. Le général Thomas McInerney, qui dirige l'Iran Policy Comittee (Comité d'experts sur la politique à l'égard de l'Iran), s'exprimait sur les scénarios de frappes aériennes contre la république islamique, sans évaluer le risque en cas ou il pourrait bombarder plus d’une centaine de site abritant de grandes quantités d’uranium enrichi. Ceci, laisse à penser que l’on va combattre les armes nucléaires par des armes conventionnelles, pour déclencher une catastrophe. Alors si même le cycle du nucléaire militaire n’est pas complet, c’est ce bombardement qui va le compléter pour déclencher le ‘bourbier nucléaire iranien’ engendrant la plus grande catastrophe nucléaire de tous les temps. La dissuasion nucléaire rendue in crédible et sans efficacité depuis après la guerre froide, l’attaque israélite sur l’Iran créera la confusion dans plus dans un monde nucléarisé qui veut en finir avec les Etats-Unis et Israël. Avant même qu’Israël attaquera l’Iran, c’est des dizaines de bombes atomiques qui se déverseront sur Israël, l’Occident et les Etats-Unis, ça se sera une guerre sans revendication ou règnera la panique et la confusion. De toute façon, tout le monde profiterai de la confusion pour régler leurs propres comptes, y les résistants arabes. Bref ! la dissuasion nucléaire vient de perdre sa crédibilité auprès des pays visés par les Etats-Unis et l’Occident, il est devenu obsolète et d’aucune efficacité et c’est le conventionnel qui prendra le dessus. C’est le conventionnel qui a rattrapé par le haut le nucléaire, le spectre d’une attaque suicidaire israélite sur l’Iran s’éloigne, on se demande toujours pourquoi les Etats-Unis ne tolèrent pas leur ‘bébé Israël’ de bombarder la Corée du Nord, le Pakistan ou l’Inde? Grace à Dieu, le conventionnel reprend le dessus sur le nucléaire, c’est aussi une bonne nouvelle ravissante. Car dès lors que l’on est dans une logique d’emploi, à effets équivalent, tout chef d’État préférera toujours le conventionnel au nucléaire. Alors pourquoi les Occidentaux continuent à faire du nucléaire iranien un sujet tabou, alors qu’il y a d’autres moyens de riposte beaucoup plus efficace et plus décisive qu’une bombe atomique, si ce n’est pas Israël qui prolonge le sursis de la dissuasion nucléaire pour sa survie au milieu des arabes s’auto-régulariser à l’échelle planétaire, le sujet iranien est autre que le nucléaire. La stratégie nucléaire est une « langue morte ». En matière de dissuasion nucléaire, tous les concepts ont été formulés avant 1975. Avant même Hiroshima l’essentiel était dit. Les physiciens américains – au premier rang desquels Joseph Rotblat, qui fut le seul à quitter le projet Manhattan – avaient déjà conceptualisé l’idée de la dissuasion nucléaire dès le début de la Seconde Guerre mondiale. Et les débats de 1944-1945 sur l’emploi de l’arme future avaient déjà fait apparaître les principaux éléments (dissuasion, démonstration, coercition…) et les principaux débats (faut-il délibérément cibler les populations civiles ?). Rien de nouveau n’est apparu après le milieu des années 1970. En outre, hormis le cas extrême d’un affrontement militaire total entre deux puissances nucléaires majeures, les crises de demain ne se prêteront guère à la mise en œuvre des grilles conceptuelles développées au cours de la Guerre froide. Ainsi peut-on dire que si l’arme nucléaire est moderne, parce qu’elle continue à empêcher la guerre entre deux de ses détenteurs, la stratégie nucléaire, en revanche, est une « langue morte », alors que la fin du conflit Est-Ouest a permis la redécouverte des guerres de manœuvre et de bouclier nucléaire, la stratégie conventionnelle est aujourd’hui redevenue une « langue vivante ». Nous voyons les crises iraniennes et nord-coréennes comme l’avant-garde d’une nouvelle vague de prolifération nucléaire, qui cherchent à affirmer leur identité nationale mais aussi à se prémunir contre la supériorité militaire occidentale et de ses agressions. Le nucléaire rend les nations libres, pour le meilleur et le pire. Mais l’ordre international est contesté par l’arme nucléaire. Cela a été le cas dès les origines. L’ONU est une organisation pré nucléaire, la Charte de l’ONU est un document pré nucléaire. C’est en petite une coïncidence si les cinq membres permanents du Conseil de sécurité sont aussi les cinq puissances nucléaires au sens du TNP. L’ordre actuel est aujourd’hui contesté et rejette par l’opinion publique internationale. D’abord, la notion de puissance nucléaire a volé en éclat en 1998 avec les essais indien et pakistanais, qui révélaient au grand jour une capacité acquise une dizaine d’années auparavant. Ensuite, des pays non nucléaires revendiquent un statut de membre permanent au Conseil. Enfin, certains (l’Inde) ont espéré que leur statut nucléaire leur ouvrirait les portes du Conseil. Et ce sont les États de l’EDAN qui, au nom d'un TNP qu'ils ne respectent pas, refusent aux autres États du monde l'accès au nucléaire civil et militaire et même dans le cas de l'Iran, l'accès à la maîtrise du processus complet d'enrichissement de l'uranium à des fins civiles parce que celle-ci lui permettrait d'avoir accès facilement au nucléaire militaire. Plus paradoxale encore est l'attitude des membres du Club nucléaire vis-à-vis des trois États rebelles l’Inde, le Pakistan et Israël qui ne veulent plus signer le TNP, parc qu’ils deviennent dissuasifs et sont dotés d'un arsenal nucléaire. Les Etats-Unis viennent de signer un accord avec l'Inde qui prévoit une dissociation entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire de cet Etat. En fait, l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) contrôlera le nucléaire civil suivant les règles du TNP, ce qui permettra à l'Inde de satisfaire à terme ses immenses besoins énergétiques civils, mais l'Inde gardera son autonomie vis-à-vis du nucléaire militaire c'est-à-dire son indépendance, dans le développement des bombes atomiques. S'inscrire dans le réseau mondial nucléaire civil permet à l'Inde d'acquérir de l'uranium sur le "marché" et à quelques grands pays fournisseur d’uranium enrichi notamment : Israël, les Etats-Unis, le Canada, la France et la Russie, et bien d’autres non répertoriés par l’AIEA de profiter de quelques contrats intéressants (centrales nucléaires, etc.) sans oublier quelques juteux contrats d'armements classiques. Notons que quelques spécialistes indiens de la dissuasion n'étaient pas très partisans de cet accord qui freine, d'après eux, l'accès de l'Inde à une "dissuasion minimum crédible". Il est bon de souligner ici que l'accès à celle-ci signifie essentiellement "capacité de contre-frappe" c'est-à-dire capacité de riposter à un agresseur en lui infligeant des pertes intolérables. Cela est bien autre chose que de disposer de quelques armes nucléaires et exige un effort considérable et de longue haleine non seulement dans le domaine des armes mais aussi dans les domaines des vecteurs et de la maîtrise de l'espace. Inutile d'évoquer le cas israélien. Aucun membre du Club nucléaire n'a jamais critiqué l'accès d'Israël au rang de puissance nucléaire, pour de nombreuses raisons d'ailleurs. Le Pakistan pose plus de problèmes pour le Club, mais comme il est devenu un allié des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme international, il est aujourd'hui considéré comme un acteur "responsable" dans le concert des puissances nucléaires. Voilà pourtant un Etat qui non seulement n'a pas signé le TNP est en outre le seul, connu à ce jour, à avoir fait commerce de technologies nucléaires avec... la Corée du Nord ! Et voilà que le Premier ministre pakistanais qui estime, bien entendu, que l'Iran ne désirait pas posséder d'armes nucléaires à l'avenir. Il pense quand même qu'une action militaire contre l'Iran serait catastrophique pour la région et il prône le dialogue entre les parties, comme si le Pakistan avait des leçons de sagesse et retenue à donner aux autres comme Israël. Et c'est ainsi que ces trois États nucléaires entourant l'Iran bénéficient eux de l'amicale compréhension, si ce n'est l'appui total, des membres du Club nucléaire départagé sur la question iranienne. L’avenir de l’arme nucléaire se joue en Asie et au Moyen-Orient. C’est là que se trouvent les arsenaux nucléaires incontrôlables en puissance et en nombre (Israël possède plus de 300 têtes nucléaires) ainsi que les principaux risques de prolifération, et les risques d’emploi (Israël un Etat rebelle au TNP, menace l’Iran signataire du TNP), c’est dans ces pays qu’on peut s’approvisionner en produit nucléaire à bon prix, sans emmerdement. La prolifération nucléaire est assuré par la vulgarisation des armes nucléaires sans risque d’être utilisées quant à la dissuasion elle a tendance de disparaitre. D’autres armes sont beaucoup plus destructives que le nucléaire et qui font peur. Le nucléaire n’a plus le monopole de dissuasion, bien qu’aucune technologie envisageable aujourd’hui n’ait les mêmes effets physiques et psychologiques.<br /> Conclusion L’arme nucléaire reste le monopole des Etats, quant à la dissuasion elle deviendra la propriété du terrorisme. <br /> Expert en énergie<br /> Déposé sur presse le 05/08/2009<br /> Algerian Society For International Relations
A
La French Africa Par : Y.Mérabet<br /> L’actuelle crise Franco-nigériane dévoile que le problème du Sahara Occidental est lié purement et simplement une affaire d’uranium. Le feu roi Hassan II du Maroc en savait plus.<br /> <br /> C’était déjà, au début de l’année 1981, que le spécial uranium de la Gazette Nucléaire (N° 41/42) révélait une lettre d'un conseiller de la CEE en Afrique qui montrait l'état d'ignorance quasi complet du président du Niger de l’époque sur les causes de la crise du marché de l'uranium et donc de la baisse de la rente versée à l'État nigérien. De cette ignorance, les dirigeants nigériens sont en grande partie responsables, pour ne pas s'être donné les moyens de contrôler le marché de cette substance et même de ne pas s’avoir son utilisation et maitriser sa destination. Mais cette ignorance était voulue et bien acceptée par les responsables français. En témoigne le compte rendu de la déclaration de M. Taranger, ex-directeur de production du CEA (Centre de l’Energie Atomique), à la rencontre internationale des producteurs d'uranium, à Paris, les 20 et 21 avril 1968, rencontre qui devait aboutir à la création du Cartel de l'Uranium. <br /> Au sujet de l'attribution des quotas pour la France, «M. Taranger, parlant pour URANEX, dit: « (...) Les officiels nigériens ont écrit aux autorités françaises pour obtenir une capacité de production supplémentaire d'uranium nigérien de 1.000 tonnes par an à partir de 1974. Les Français ont accepté avec regret, mais vont essayer de reporter d'un an la mise en production pour des motifs techniques.» Puis, constatant un certain nombre de désaccords entre producteurs d'uranium (résolus par la suite), «M. Taranger hésitait à accepter la poursuite de nouvelles rencontres (... entre producteurs d¹uranium), signalant qu'il y avait un danger de voir le nombre des parties prenantes proliférer. Jusqu'ici, les Français avaient réussi à exclure les représentants du Niger et du Gabon, mais il n'était pas certain que cette position pourrait être maintenue». Par la suite, le Cartel est ancré, les productions du Niger et du Gabon apparurent sous la dénomination de «French Africa» dans les documents internes de cette organisation. Dans le même temps, le gouvernement français a eu une politique militaire réaliste: il concentre ses efforts sur les forces d'intervention extérieures destinées à protéger les zones d'approvisionnement africaines. <br /> Le Niger, où se trouve l'essentiel de des intérêts miniers français, est doté d’une armée de 3500 hommes: 2800 dans l'armée de terre, 400 déguisés sous forme de coopérants techniques pouvant rejoindre les casernes à tout moment, 120 dans l’armée de l’air (8 avions de chasse et 6 hélicoptères pour la surveillance), sans char. Trois puissants voisins à surveiller qui peuvent rendre amères les relations passionnelles entre le Gouvernent Nigérien et la France: la Libye, dont les ambitions territoriales sont connues, dispose d'une grande armée; le Nigéria, qui lorgne aussi vers le Niger, a la plus grande armée d’Afrique; l'Algérie, leadership du continent africain et qui trace son axe de développement vers l'Afrique noire par le Niger. <br /> Il s'agit pour la France de protéger non seulement le Niger ou elle puise l’essentiel de ses ressources énergétiques, mais aussi d’espionner les pays qui l'entourent, afin de détecter toute menace de déstabilisation qui pourrait avoir des effets communicatifs et nuisibles aux intérêts politico-économiques français. D'autre part, l'expansion des programmes nucléaires nécessitera l'exploitation d'un nombre de plus en plus grand de gisements. Il est donc nécessaire de protéger les découvertes minières des diverses sociétés françaises: ainsi en est-il des intérêts des producteurs au Sahara occidental et au Maroc, aux zones de prospection de Total, PUK en Mauritanie, de celles de la COGEMA au Mali et en Guinée, des intérêts définis au Niger, au Tchad, au Sénégal, au Zaïre, en Centrafrique ou même en Angola, le champ à couvrir par les avions de reconnaissance et de combat de l'armée française est vaste. Et il ne s'agit pas seulement de préserver ces intérêts pour le long terme, mais surtout, peut-être, d'organiser la production. Les découvertes existantes et potentielles étant largement supérieures aux besoins de la consommation, il faut limiter le rythme d'ouverture de nouvelles mines, malgré les pressions des insouciants responsables des pays possesseurs de gisements africains. Les documents internes du «Cartel de l'Uranium» narrent par le menu quels artifices les responsables français ont dû employer pour limiter la production du Niger. Mais aujourd'hui, plutôt que de perdre ces intérêts dans les nouveaux gisements en cours d'ouverture dans ces pays (la concurrence est vive avec les autres sociétés européennes et surtout américaines et japonaises), la COGEMA a dû se résoudre à prendre de nouvelles et fortes participations dans les futures exploitations, opérant par manque de capitaux ces possibilités de diversification en direction d'autres pays. Il fut difficile au gouvernement de faire revenir l'empereur Bokassa sur sa volonté de confier les intérêts miniers français dans l'uranium centrafricain à une société étrangère, tout en repoussant d'année en année la mise en exploitation du principal gisement... On connaît aussi les demandes réitérées du Mali pour la mise en valeur des gisements découverts par la COGEMA sur son propre sol. Mais la palme d'or revient au roi Hassan II qui joue alternativement Américains et Français (et même parfois les Soviétiques) pour l'exploitation de l'uranium contenu dans les phosphates, en échange d'un appui diplomatique et militaire dans la guerre qu'il mène au Sahara occidental, son fils suit ses traces. <br /> Des clauses contractuelles favorisant les compagnies françaises Les accords portant sur l'exploitation de l'uranium dans le tiers monde ont ceci de commun: <br /> - aucun retour financier minimum dans le pays hôte; <br /> - aucun contrôle du pays hôte sur le développement de l'exploitation (rythme d'exploitation des mines, clients); <br /> - pas de liens avec le reste de l'économie du pays hôte; <br /> - absence de contrôle sur les effets sanitaires et écologiques de l'extraction et du traitement du minerai.(lire article Y.Mérabet ‘Le Quotidien d’Oran’ du 07/10/2008).<br /> Au Gabon, un des derniers accords de recherche et d'exploitation qui a été signé (permis de Boué entre l'État gabonais, la COGEMA et Union Carbide Corporation), l’opérateur a eu des facilités inouïes: <br /> - exonération de taxe pendant 7 ans; <br /> - droits de douane et redevance limités à 50% de la production; <br /> - 10% de participation dans le projet pour le gouvernement, etc. <br /> Cet accord est semblable à celui conclu pour l'exploitation du gisement de Mounana avec la CFMU et la COGEMA. Mais c'est à l'État gabonais d'investir pour la construction du chemin de fer, «le transgabonais», qui permettra d'apporter les matières premières nécessaires à l'exploitation et au traitement du minerai, une manière néo-colonialiste d’endetter l’Afrique. <br /> Au Niger, les clauses communes aux différents contrats d'exploitation sont: <br /> - les compagnies payent toutes les dépenses de recherche, mais le gouvernement doit payer au pourcentage de sa participation (de 30 à 50% suivant les cas) les dépenses de développement et d'exploitation, soit cash, soit en empruntant aux compagnies intéressées. En retour il dispose du même pourcentage de l'uranium produit, dont les acheteurs fixent le prix et ne sont autres, en général, que les compagnies impliquées dans l'exploitation (La Lybie semble s’immiscer dans ces genres de transactions louches); <br /> - enfin, il existe une clause qu'en général les pays du tiers monde refusent d'accepter lors de la négociation de leurs contrats, qui garantit aux compagnies minières qu'au cas où d'autres compagnies devraient recevoir des clauses plus favorables dans le futur, celles-ci s'appliqueraient aux contrats précédemment conclus. La COGEMA, première sur le terrain, dispose quant à elle de la «clause de la compagnie la plus favorisée».<br /> Un endettement forcé <br /> Le Niger s'est engagé dans un développement de plus en plus soumis aux fluctuations des cours de l'uranium, avec un endettement croissant pour financer l'exploitation de cette matière et des investissements des installations. <br /> - remboursement de ses primes de participation dans l'exploitation; <br /> - emprunt de 700 millions (35 milliards de francs CFA, en 1980) pour la construction du chemin de fer qui relie Cotonou à Arlit, etc. <br /> - achat d'un avion Boeing 737 pour transporter l'uranium vers l'Europe (14 millions de dollars); <br /> - construction d'une centrale thermique au charbon près d'Arlit, pour approvisionner la cité minière et les unités de production en énergie; <br /> - et, en projet, construction d'un aéroport international et d'une base militaire en liaison avec l'ouverture de la SMTT, où la COGEMA détient 50 % des parts; etc. <br /> L'essentiel des matières premières nécessaires à l'extraction de l'uranium est importé. Par exemple, le soufre pour la fabrication de l'acide sulfurique, solvant de l'uranium, vient du gisement de Lacq en France. Pour produire une tonne d'uranium, 30 tonnes de matériaux divers sont ainsi importées, ce qui nécessite un va-et-vient de camions sur un trajet long de 1.700 km! Dépendance voulue par la COGEMA, qui s'est longtemps opposée au projet nigérien d'exploitation d'un gisement charbonnier et à la construction d'une centrale thermique adjacente pour alimenter la cité minière d'Arlit, préférant les importations de fuel qui pèsent si lourdement sur les économies du tiers monde. préserver ces intérêts pour le long terme, mais surtout, peut-être, d'organiser la production. La COGEMA a un contrat d'approvisionnement de 1.000 tonnes par an à partir de l'Afrique du Sud, en échange duquel elle investit dans le développement des mines d'uranium de ce pays. D'autre part, ce sont de très grandes quantités de ‘boue jaune’ qui arrivent en France en provenance d'Afrique pour y être transformées et enrichies pour obtenir du ‘Plutonium’ avant d'être réexportées vers tous les coins du monde l'Europe ; Inde, Israël, Pakistan, Afrique du Sud, Corée du Nord, Chine, Iran, Egypte et, dit-on aussi vers l'U.R.S.S. Faudra-t-il continuer à l’Afrique de développer une activité économique prohibée. La prochaine décennie au Moins: 70% de la production sont concentrés dans cinq pays africains, l'Afrique du Sud, les États-Unis, le Canada, I'Australie, dont 52% entre la Namibie, le Niger, le Gabon et, l’Algérie, le Maroc et le Sahara Occidental pour l’uranium à base de phosphates. Et il faut entre dix et quinze ans pour réaliser la mise en production de nouvelles installations d'extraction et de traitement de minerai d'uranium sur des gisements repérés. La seule exception concerne le Maroc, où l'on pourrait extraire dans un délai de quelques années un important tonnage d'uranium à partir de phosphates, car il s’est préparé de bonheur avec l’aide de la France. Le gouvernement français serait contraint de poursuivre la livraison d'armes au Maroc pour sa guerre au Sahara occidental tout en rejetant les résolutions de l’ONU pour son autodétermination en échange de l'uranium hautement stratégique contenu dans ses phosphates. Le feu roi Hassan s'en est déjà assuré. Le 1er juin, lors d'une conférence de presse, parlant de Mitterrand, il déclarait: «Il n'y a pas à craindre qu'il arrête les ventes d'armes. La France honorera ses engagements. (...) Nous lui fournissons l'uranium extrait des phosphates. La France construit des centrales nucléaires.. nous fournissons de l’uranium à partir des phosphates, la France construira des centrales nucléaire à ceux qu’ils en veulent et les approvisionnent en ‘plutonium.» <br /> Enfin, la France maintient toujours de fortes pressions économiques et militaires sur les pays d'Afrique, pour continuer à exploiter les mines africaines et exporter centrales et plutonium des pays comme la Corée du Sud (contrat de 13,7 milliards de F, rien que pour l'uranium!), Israël, le Pakistan et l’Inde. Serait-ce là les nouvelles relations Nord-Sud? <br /> Conclusion <br /> Continuer la politique nucléaire française en Afrique ressemblerait au choix du tout pétrole en Algérie... Elle impliquerait aussi le risque, en cas de déstabilisation du Niger, de retomber sous la domination d'un Cartel de multinationales plus modérés pour l'approvisionnement en uranium ou de tomber sous le couplet d’une OPEP africaine de l’uranium.<br /> Expert en énergie <br /> <br /> Algerian Society For International Relations<br /> Lire le Quotidien d’Oran du06/07/2009 <br /> <br /> <br /> <br /> L'uranium nigérien est un enjeu majeur pour la politique énergétique européenne. Une fois la mine d'Imouraren ouverte, le Niger représentera plus du tiers des approvisionnements en uranium d'Area. L’Afrique fournie presque la totalité de la matière première pour l’électronucléaire français, la France de Sarkozy et sera encore plus que jamais dépendante seulement que de deux ou trois pays africains riches en minerai d’uranium. Le Président Nigérien Mamadou Tanja n’est pas aussi bête comme le pensent certains ‘chrono critiqueurs’, il est entrain d’attirer la France dans un piège appelé ‘ stratégie du buffle’ qu’avait déjà utilisé Chaka le roi des Zoulou pour détruire les armées anglaises en Afrique du Sud, il y’a de ça plus de deux siècles. <br /> Le Niger pourvoyeur de matière première pour l’industrie française du nucléaire L’uranium future source d’énergie potentiel de l’après pétrole réveille toutes les convoitises – celle de la France en particulier, dont 80 % de l’électricité est produite par les centrales nucléaires d’EDF. Dans ses voyages à l’étranger, Nicolas Sarkozy ne se contente pas de brader sa technologie du nucléaire « made in France » des réacteurs EPR de troisième génération et de les proposer aux pays arabes pour trois raisons essentielles: la première pour ouvrir une brèche sur le persistant problème israélo-palestinien et la deuxième pour vendre le matériel et la technologie du nucléaire français et enfin de vendre son surplus plutonium aux acquéreurs de centrales françaises et contrôler le nucléaire des PVD et élargir le champ de sa clientèle en ‘plutonium’. Dans les deux cas cités, la France cherche à prendre le contrôle de la chaine complète de l’exploitation du minerai à la production de l’électricité, chose que personne ne va accepter, déjà les russes sous la pression de l’Union européenne des Etats-Unis ont fait cette proposition à l’Iran, qu’il a rejeté. La France de Sarkozy a déjà une main mise sur tous les gisements de minerai d’uranium africain faisant d’elle la plus grande puissance mondiale du commerce et du trafic du ‘plutonium’. La France condamnée à supporter le fardeau énergétique de l’Europe des 27, résultat d’une politique népotiste et raciste (problème da l’adhésion de la Turquie à l’UE). L’Europe au sous-sol stérile aura besoin de beaucoup plus d’énergie pour pouvoir affronter les crises énergétiques qui se dessinent à l’horizon 2015, cette date c’est demain ou le pétrole n’aura plus d’égal prix. L’Europe orientale aura besoin d’un prêt de 1000 milliards d’euros pour relancer la construction d’infrastructures (réseaux routiers, de gaz d’eau et centrales nucléaires), cette somme colossale somme sera débloqué par les Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, malheureusement lorsqu’il s’agit d’une aide pour le développement de l’Afrique, le G20 dit ‘niet’. Avec ses 850 millions d’habitants, et des richesses inestimables, les pays riches veulent que l’Afrique reste à la traine. L’Afrique est marginalisée pour être riche de son sous-sol et de ses hommes, elle n’a pas le droit d’apporter sa contribution à la construction du monde de demain, bien que l’avenir lui appartient. L’Afrique comme l’appellent les Français ‘la grotte d’Ali Baba’, parce qu’elle approvisionne à bon marché le monde nantis de richesses, et plus particulièrement en énergie ‘tout venant’ (pétrole, gaz, houille, minerai d’uranium, solaire, bois pour la biomasse etc..), c’est en enfonçant les populations africaines dans la misère, le besoin, les confits et les guerres , que les européens pensent récupérer leur ‘nourriture’. Les ressources énergétiques de notre planète sont partagés en trois parts par les ‘forts’ : les Etats-Unis convoitent le Moyen-Orient qui recèle plus de 50% de l’énergie mondial, l’Union européenne convoite le sous-sol africain qui recèle lui 20% d’énergie (y compris le minerai d’uranium) et les russes le reste du gâteau entre autres ; l’Amérique latine et quelques petits pays éparses de la planète. La France que représente Nicolas Sarkozy, un émigrant, s’emploie aussi à parrainer des accords destinés à sécuriser l’approvisionnement du pays en uranium, nécessaire à la fabrication du combustible des cinquante-huit réacteurs français, mais aussi fabriquer du ’plutonium militaire’ pour le complexe militaro-industriel du nucléaire qui fabriques des armes de destruction massive les plus redoutables du monde. La France reste le fournisseur exclusif de plutonium militaire (hautement enrichi) des pays ‘rebelles’ au TNP les plus connus : l’Inde, le Pakistan et Israël. La France porte atteinte au Traité de Non Prolifération Nucléaire et aux Droits de l’Homme sous l’œil complice de l’AIEA. <br /> Le dépouillement des richesses africaines par la France Le président nigérien en exercice, Mamadou Tandja du Niger, part en guerre contre le dépouillement des richesses africaines par les européens. Pour attiser la révolte populaire contre la présence française au Niger, il a promis à son peuple, qu’il va mettre fin à tous les contrats français et fermer tous les sites miniers et cela en vue des prochaines élections présidentielles qui auront lieu à la fin de l’année 2009. C’est Areva une société française à caractère militairo-industriel, ciblée mondialement pour sa prolifération nucléaire et du trafic du ‘plutonium enrichi’ c’est aussi un leader mondial dans le commerce de ‘l’énergie de la mort’, Avéra fourni du plutonium à tous les pays non-signataires du traité de non proliférations nucléaire (TNP), et entre autres Israël la rebelle. L’implantation de la française Avéra à la frontière Algéro-nigérien est très contesté par la population nomade des Touaregs opprimée par le Gouvernement nigérien et les hommes armés par Avéra, une situation dramatique qui risque de se dégénérer en revendication territoriale. La France veut s’accaparer du plus grand gisement uranifère prolongé inter-frontalier (Algérie-Niger) du continent, la création d’il est temps que ces trois pays voisins du même continent se concertent pour prendre en charge ce problème, soit de nationaliser cette ressource, soit de fermer les sites miniers aux étrangers ? Le Niger peut grossièrement être divisé en deux zones : le Sud du pays, plus urbanisé, se concentre sur les rives du fleuve Niger et au tour de la capitale Niamey ; le Nord du pays correspond à de vastes territoires peuplés de populations nomades ou semi-sédentaires- notamment les Touaregs. L’Etat nigérien aidé par la France mène une guerre sans merci contre la population Touareg du Nord, ces derniers exigent au Gouvernement le partage équitable de la rente uranifère ou le départ des compagnies françaises qui exploitent anarchiquement les mines d’uranium qui ne fait que profiter aux français et aux proches du de Mamadou Tanja. La française Avéra, le géant mondiale de l’exploitation et du commerce du ‘plutonium’ est devenue très influent sur les régimes politiques de l’Afrique notamment sur ceux du ; Gabon, Mali, Niger, du Congo, cela se comprends que le sous sol de ces pays recèle de l’uranium, mais le flirtages de la France avec le Maroc cela se comprends du fait qu’au Sahara occidental (Polisario) le Maroc exploite du phosphate qui renferme de petites quantité d’uranium exploitables que les deux pays courtisent ensemble. Pour cela que la France voudrait faire échec à la résistance Sahraouie. L’uranium africain devient une hantise des français. L’Etat nigérien mène une guerre très intensifiée ces dernières années contre les Touaregs considérés comme rebelles parce qu’ils réclament leurs droits. Tout le monde sait ce que c’est la virulente colonisation française et ses retombées socio-économiques sur les pays africains après leur indépendance. La France et l’France deux signataire du Traité de Non Prolifération Nucléaire, profitent du vide juridique du TNP <br /> C’est alors que débarque Areva, fleuron du ‘nucléaire européen’ et le principal industriel de la France, l’ancienne puissance coloniale du Niger et de la région. Très rapidement, le spécialiste de l’enrichissement de l’uranium et le plus grand fournisseur de plutonium du monde jette son dévolu sur le Gabon et ensuite sur zone d’Arlit et tout dernièrement la mine géante d’Imouraren au Niger, ces gisements se prolongent à l’intérieur du territoire algérien non encore prospectés. Avéra compte produire plus de 3O% du combustible nucléaire mondial extrait du sous sol africain et contrôler 60% du trafic mondial du minerai d’uranium. Quatre-vingt pour cent (80 %) de e la consommation électrique française provient des mines d’uranium du Niger, alors que la population Touarègue à la lune. Le nucléaire ne représente environ que 5% de l’énergie mondiale alors qu’en France 80% de l’électricité produite est d’origine nucléaire, le nucléaire en France représente environ 41% de sa consommation d’énergie. La France exporte 50% sa de son énergie nucléaire et le Niger lui fourni 100% de la matière première. La France en manque d’énergie conventionnelle (pétrole, gaz, houille et uranium), veut rattraper son déficit en dépouillant l’Afrique de ses richesses uranifères et projette de détenir le quasi monopole du commerce international du plutonium ainsi que la livraison de centrales nucléaires. Dès l’aube de son élection à la présidence française, Sarkozy met en vente une cinquantaine de centrales nucléaire avec leur ‘savoir-faire technologique’ aux arabes et aux africains, de manière que ces pays ‘endormis’ deviennent tributaires de la France pour l’éternité, nos bidonvilles seront éclairés à la bonne humeurs des français, une nouvelle forme de domination coloniale.L’accord avec la République Démocratique du Congo intervient après la signature entre Areva et le Niger, début janvier, d’une convention minière stratégique pour le numéro un mondial du nucléaire. La mise en œuvre du permis d’exploitation d’Imouraren en ferait la deuxième mine du monde lors de son ouverture prévue en 2012. Elle permettra à Areva de faire passer sa production annuelle de 6 000 à 12 000 tonnes vers 2015 et permettra à la France de contrôler plus de 30% du commerce mondial du plutonium.<br /> Les Européens barons du trafic d’uranium africain L’uranium utilisé pour les bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945 venait de la mine congolaise de Shinkolobwe. L’opération s’était effectuée dans le plus grand secret, à l’insu évidemment du parlement belge. Edgar Sengier (de nationalité anglaise), directeur de l’Union Minière du Haut Katanga, avait vendu 1200 tonnes de minerai d’uranium aux USA depuis 1939. En quelque sorte, le premier scandale de contrebande d’uranium congolais. La mine de Shinkolobwe est située dans la province du Shaba (ex-Katanga) dans l’extrême-sud du pays et se trouve au centre d’un filon uranifère long de 400 km. Elle a été fermée officiellement par décret présidentiel en janvier 2004, et les puits ont été recouverts de couvercles en béton, mais l’exploitation se poursuit de manière frauduleuse par la filière de trafic ‘franco-britannique’ qui aliment clandestinement en bâtonnets d’uranium les centrales nucléaires militaro-industrielles d’Israël, de l’Inde et du Pakistan. Plus de 100 barres d’uranium aussi bien qu’une quantité inconnue d’uranium ont disparu du centre nucléaire de Kinshasa dans le cadre d’un vaste trafic. Rappelez-vous que le ‘Yellow cake’* du uranium du Niger, qui a été utilisé comme prétexte pour faire la guerre à l’Irak. Le vol de l’uranium africain par les européens est une arme à double tranchants pour les pays su Sud sans défense! Rappelez-vous le ‘Yellow cake’ du uranium du Niger, qui a été utilisé comme prétexte pour faire la guerre à l’Irak. Le ‘Yellow-cake’ : littéralement « gâteau jaune », ce terme désigne un précipité chimique (sous forme d’uranate de magnésium, de sodium, d’ammonium ou sous forme de peroxyde d’uranium) ayant l’aspect d’une poudre ou d’une pâte jaune. Ce précipité contient environ 75 % d’uranium et peut-être fabriqué dune manière artisanale sur le site même de la mine, avec un minimum d’équipement. Alors vous voyez qu’il est facile de fabriquer l’arme ‘nucléaire du pauvre’ à partir de rien. Il est temps que les États-Unis et leur alliées abandonnent des sujets tabou comme le nucléaire iranien et dévoilent leur grande préoccupation de la convoitise des ressources énergétiques de la planète, peut-être ils recevront de l’aide pour sortir du bourbier. <br /> Les gisements d’uranium se tariront bientôt Après vingt ans de sous-investissement, au vue à l’horizon d’une pénurie sans précédent de pétrole approche, la renaissance du nucléaire relance la chasse française aux gisements africains, et les tensions s’exacerbent sur le marché de l’uranium entre les puissances en quête d’énergie. Les stocks militaires recyclés en combustible pour centrales dans le cadre des politiques de désarmement s’épuisent en effet au moment où les pays émergents (Chine, Inde, Russie...) développent leur parc électronucléaire. Y a-t-il pénurie en vue ? « Au rythme actuel de la consommation, les ressources uranifères identifiées approvisionné l’industrie que dans un temps relativement de deux décennies seulement pour ne produire que l’électricité. Un optimisme dénoncé qui jugent que le monde manquera totalement de ressources conventionnelles, largement surestimées qui, s’épuiseront vers 2030.<br /> Les Droits de l’Homme bafoués Depuis une déclaration de l’ONU datée de septembre 2007, la communauté internationale a reconnu aux peuples nomades du Sahara – Touaregs compris- le droit d’occuper les territoires du Nord du Niger. Les Nations unies ont également institué le droit à la propriété pour ces populations et des missions onusiennes sont sur place. En tant qu’éminent membre des Nations unies, la France a signé cette déclaration, ses soldats font partie en même tant partie des missions au Tchad et au Niger et répriment en même tant la population Touarègue. La France ‘bafoue’ totalement les droits de l’homme, le Gouvernement nigérien quant à lui il continu sa razzia contre les populations Touarègues. Areva est en partie responsable du conflit entre Niamey et les touaregs car « l’entreprise française a fait exproprier des terres qui appartenaient aux tribus nomades » et les travailleurs autochtones de la mine sont réduits à l’esclavage. Le Gouvernement nigérien et l’entreprise française Avéra sont responsable de la mort des ouvriers de la mine et de la prolifération des maladies dites ‘nucléaires’ et responsables aussi des graves retombées radioactives sur le territoire algérien, libyen et malien et enfin ils sont responsables de l’accélération de la désertification de l’Afrique septentrionale. L’entreprise Avéra et les autorités de Niamey ont en effet expulsé des villages entiers manu militari pour satisfaire les besoins de l’entreprise française. Une plainte a été déposée par une association Touarègue et une ONG allemande semble-t-il ? <br /> Le président nigérien en exercice, Mamadou Tandja, encourage ces expropriations illégales sous la pression des français d’Avéra, bien introduits dans les rouages politiques de l’Etat nigérien. La française Avéra sponsorise, les conflits et le terrorisme dans cette région subsaharien pour nuire l’Unité africain et créer des entraves aux projets socio-économiques du NEPAD. <br /> Une pollution durable et sans remède En plus de faire expulser des populations pauvres de leurs territoires, Areva pollue et assèche tout un pays et ses voisins. Sur le plan écologique, l’exploitation d’une mine d’uranium demande beaucoup d’eau pour le lavage. Comme toutes mines d’uranium du Sahel, le lavage de cette grande quantité de minerai d’uranium d’Arlit ou d’Imouren nécessite beaucoup d’eau, Areva compte exploiter les nappes phréatiques fossiles, un patrimoine de l’humanité, asséchant par conséquent les réserves en eau de la région (la nappe d’eau fossile traverse aussi le territoire algérien). L’entreprise française et le Gouvernement nigérien, négligent les conséquences politiques qui pourraient se dégénérer en conflits armé et/ou en révolte populaire. Entre temps la contamination radio active par le radon-222 persiste sur les régions du ‘Hoggar’ et du ’Touat’ en territoire algérien, sans que les autorités algériennes ne s’inquiètent pour mettre fin à ce désastre. La France a toujours été à l’origine de la mort administrée par radioactivité de milliers d’Africains entre autres beaucoup d’Algériens au Sahara sont mort dans l’anonymat, le dénombrement des victimes du génocide français au Niger, au Gabon et au Congo, reste un secret d’Etat. Le lobby mondial du nucléaire dont l’AIEA en fait partie prenante a toujours affirmé que les effets de la radiation du minerai d’uranium africain sont faibles et trop infimes pour être étudiés, afin d’indemniser toute la population africaine et de fermer les mines africaines. Alors, que l’OMS recommande, comme « raisonnables » des « opérations de dépollution » aussi invraisemblables que celle consistant à récupérer des milliers de milliards de particules radioactives invisibles répandues sur des centaines de kilomètres carrés de territoire et mélangées avec des centaines de milliers de tonnes de terre !. On a donc extrapolé à partir des effets observés après une irradiation. La liste des maladies ouvrant droit à l’indemnisation sera ’inspirée’ de celle établie par l’instance onusienne, le Comité scientifique des Nations unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants (UNSCAER). Cette liste, qui compte 18 maladies (cancers de la thyroïde, des poumons, du sein, leucémies...). Selon le ‘commun accord’ de 1957, l’’OMS accepte l’accord avec l’AIEA, selon lequel « chaque fois que l’une des parties se propose d’entreprendre un programme ou une activité dans un domaine qui présente ou peut présenter un intérêt pour l’autre partie, la première consulte la seconde en vue de régler la question d’un commun accord). » C’est cette obligation de « commun accord » qui permettra à l’AIEA d’empêcher presque tous les efforts de l’OMS dans le domaine des rapports entre santé publique et radiation. Une. L'été dernier, le directeur d'Areva au Niger, Dominique Pin, avait été expulsé du pays à la suite de différends entre le groupe et le pays. Par ailleurs, Areva a obtenu l’agrément du gouvernement pour lancer le projet d’exploitation du gisement d’Imouraren et étendre son périmètre d’exploration, confirmant ainsi sa position d’opérateur minier au Niger pour les décennies à venir. La population Touarègue reprend les armes pour lutter contre le dépouillement des richesses africaines par la française Aréva et le gouvernement. Avec un investissement prévu de plus de 1 milliard d’euros (près de 650 milliards de FCFA), le site d’Imouraren constituera le plus grand site polluant du monde et le deuxième projet industriel minier jamais envisagé au Niger, le plaçant au deuxième rang mondial avec une production de près de 6000 tonnes d’uranium produites annuellement. <br /> Conclusion Pour ses besoins en énergie la France utilise 81 millions de tep/an. La production française annuelle d’électricité s’élève 450,6 tétra watts/h (TWD), dont 356, 2 TWD d’origine nucléaire à base de minerai Nigérien La France commercialise aussi 50 % de son énergie produite par ses centrales nucléaires sur le réseau de l’Union européenne. En faisant la conversion en dollars on s’aperçoit que pas moins de 51,03 milliards de dollars sont raflés par la française Aréva chaque année du sous-sol Nigérien en échange quelques fois contre une aide alimentaire pour la population affamée. *tep (tonne équivalent pétrole) Expert en énergie <br /> Algerian Society For International Relations
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